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RESUME 1 - LA MONDIALISATION EN FONCTIONNEMENT : PROCESSUS, ACTEURS ET DEBATS

28 Août 2016 , Rédigé par Laurent Boscher Publié dans #TERMINALE - ES & L

RESUME 1 - LA MONDIALISATION EN FONCTIONNEMENT : PROCESSUS, ACTEURS ET DEBATSRESUME 1 - LA MONDIALISATION EN FONCTIONNEMENT : PROCESSUS, ACTEURS ET DEBATS
INTRODUCTION

Présentation. La mondialisation désigne un système dans lequel les échanges de personnes et de marchandises, de capitaux et d’informations, sont étendus à l’ensemble de la planète, en raison des progrès accomplis dans les domaines technique, technologique, politique et économique. La mondialisation désigne donc l’internationalisation des échanges rendue possible, surtout à compter du XXe siècle, par les bateaux et les avions (réduction des distances), le téléphone et Internet (effacement des distances), la fin de la Guerre froide et du communisme (ouverture des frontières).

Problématique. Par quel processus la mondialisation s’est-elle mise en place ? Quels en sont les principaux acteurs ? Et aussi quels débats fait-elle naître ?

Plan. La mondialisation est le résultat d’un processus ancien, qui implique les seuls acteurs planétaires les mieux préparés à la concurrence internationale, ce qui précisément fait naître le débat entre les partisans et les adversaires de la mondialisation.

DEVELOPPEMENTS

[I] La mondialisation est le résultat d’un processus historique (ancien) et économique (capitaliste).

[A] La mondialisation est ancienne : elle remonte à l’Antiquité, au temps de la route de la soie. Ce qui est récent, en revanche, c’est l’intensification des échanges internationaux au cours du XXe siècle. Au fil des siècles, cependant, les échanges ont changé de nature : la mondialisation, marchande (artisanale) à l’origine, est devenue industrielle au XIXe siècle, puis financière à compter du XXe.

[B] La mondialisation est donc de type libéral. Depuis les années 1990, et la victoire du monde capitaliste sur le monde communiste au terme de la Guerre froide, le monde est régi par les règles du libéralisme : ce qui importe, c’est la concurrence entre les territoires afin de réduire les coûts et d’augmenter les bénéfices. Le monde, selon la NDIT, est ainsi divisé en deux, entre des espaces producteurs au Sud et des espaces consommateurs au Nord, tandis que le volume des échanges mondiaux, du fait de cette NDIT, ne cesse de croître grâce aux hubs (personnes), aux ZIP (marchandises) et à Internet (informations).

[Transition] Au final, les pays, plus liés entre eux qu’autrefois, du fait de la multiplication des échanges commerciaux, ont donné naissance à un monde interdépendant, à l’intérieur duquel chacun dépend de tous. Dans ce monde, pourtant, il existe des acteurs plus influents que d’autres.

[II] Trois types d’acteurs contribuent à l’internationalisation des échanges : les acteurs politiques, économiques et sociaux.

[A] Les acteurs politiques sont ceux qui fixent les règles de la mondialisation. Il s’agit : des Etats (G8, G20) ; des organisations régionales (UE, ALENA, MERCOSUR) ; et des institutions internationales (BM, FMI, OMC).

[B] Les acteurs économiques désignent les principaux bénéficiaires de la mondialisation : les FTN. Ce sont elles qui font le commerce mondial : 80% d’entre elles appartiennent à des pays du Nord.

[C] Les acteurs sociaux, enfin, désignent les individus. Toutes les personnes sont des acteurs de la mondialisation : certaines au titre de bénéficiaires (vacances moins cher), d’autres au titre de victimes de la mondialisation (licenciement après délocalisation).

[Transition] La mondialisation, de fait, parce qu’elle est porteuse de bienfaits et de méfaits, est l’objet de nombreux débats.

[III] La mondialisation est au centre de débats qui parfois la remettent en cause. Mais pour quelles raisons ? Et par qui ?

[A] La mondialisation est la cible de quatre critiques principales : elle affaiblirait les Etats (politique), elle renforcerait les puissants (économie), elle nuirait à l’environnement (écologie) et elle nierait les identités culturelles (culture).

[B] Cette remise en cause de la mondialisation est portée par le mouvement altermondialiste. Celui-ci est apparu en 1999, à l’occasion d’un sommet de l’OMC à Seattle. Le mouvement altermondialiste compte dans ses rangs des gauchistes et des écologistes, certains modérés, d’autres radicaux. Tous revendiquent une mondialisation moins économique et plus sociale, une mondialisation moins soucieuse de profits et plus de justice.

CONCLUSION

Fermeture. La mondialisation n’est donc pas une invention du monde moderne, mais le résultat d’un processus historique et économique au terme duquel sous l’effet de différents facteurs le volume des échanges planétaires a fortement augmenté. Tous les acteurs de la mondialisation, cependant, ne jouent pas le même rôle : certains sont des acteurs principaux, tandis que d’autres tiennent lieu de seconds rôles voire de figurants. C’est cette sélectivité, source d’inégalités entre bénéficiaires et victimes de la mondialisation, qui fait naître le débat.

Ouverture. Existe-t-il pourtant une véritable alternative à la mondialisation libérale ? La mondialisation libérale, en dépit de tous ses défauts, n’est-elle pas, de tous les systèmes politico-économiques éprouvés par l’Histoire, le moins mauvais d’entre eux ?

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